Arroyo Juan

Centro Culturale San Fedele 2010 - 2013 
Arroyo Juan (1981)

Nato a Lima, in Perù, nel 1981 e ha studiato composizione al Conservatorio Nazionale di Musica del Perù con José Sosaya e nel 2004 si è trasferito in Francia, per studiare al Conservatoire à Rayonnement Régional di Bordeaux con Jean-Yves Bosseur; nel 2008 ha proseguito i suoi studi al Conservatorio di Parigi con Stefano Gervasoni e Michaël Levinas.  Nel 2006 ha partecipato al Sixièmes Rencontres Internationals de Composition Musicale de Cergy-Pontoise ottenendo il Prix du Festival d’Auvers-sur-Oise. E’ co-fondatore del Cercle du Composition Péruvien e dell’Ensemble Babel. Tra gli incontri con gli interpreti, che hanno contribuito ad arricchire il suo linguaggio, spicca la figura di Antonio Politano, che lo ha introdotto all’universo sonoro dei flauti Paetzold. E’ proprio la ricerca di una sonorità complessa, uno degli elementi centrali nel pensiero musicale di Juan Arroyo, così come anche l’interesse nei confronti delle scale prodotte dagli strumenti precolombiani. La possibilità di far dialogare due culture musicali estremamente contrastanti come quella occidentale e quella latino-americana è, in effetti, una questione essenziale nella comprensione della sua musica. Tutti questi elementi si ritrovano, ad esempio, in un lavoro come Sikus arka/ira per sestetto di recorders, sestetto di flauti Paetzold e live electronics: Siku significa, appunto, flauto di pan nella lingua aymara e, spiega il compositore, “questo strumento di origine sud-americana ha ispirato la scrittura del pezzo nella forma così come nei modelli di produzione del suono”.

PRESENTAZIONE OPERA
Sikus arka/ira
Siku veut dire flûte de pan en langue aimara. Cet instrument d’origine sud-américaine a inspiré l’écriture de la pièce dans la forme ainsi que dans les modes de production du son. La pièce est constituée en trois parties : arka, interlude et ira, faisant référence aux 2 parties de la flute de pan. Arka représente la partie féminine de l’instrument avec 6 ou 8 trous de jeu et Ira le coté masculin avec 7  trous de jeu. Le Siku peut être joué de deux façons, la façon citadine avec l’intégralité des notes jouées par un musicien, ou  la façon campagnarde avec deux musiciens interdépendants n'ayant chacun que la moitié des notes et qui se répondent. Cette technique demande moins de souffle (très utile en haute altitude), plus de synchronisation entre les deux interprètes et provoque un effet stéréophonique. 
En faisant allusion aux parties du Siku, cette pièce à été écrite pour deux sextuors de flûtes (un sextuor de flûtes recorder et un sextuor de flûtes Paetzold). L’ensemble est divisé par 4 groupes, et chaque groupe est constitué par trois musiciens, trois microphones et un hautparleur. 
Suite à des recherches a propos du son du Siku et des flûtes je suis reste fasciné par la quantité des sons résultantes du filtrage fait par la position de la bouche ou l’intensité du souffle. C’est ainsi que j’ai décidé  de poursuivre la même démarche avec la électroacoustique, avec l’utilisation de différents filtres qui agissent sur le bruit blanc généré para l’ordinateur et la captation des dynamiques des flûtes. Ce filtrage me permet d’obtenir un rideau qui masque  souvent le son des flûtes. et ainsi pouvoir imaginer tout un monde  caché, lointain, plein des sons inconnues ou simplement délaisses submerges dans l’inconscient et que seulement la distance me permet de en rêver. 
Parole Chiave
Giovani Artisti
Musica